La guerre, l’injustice, les catastrophes naturelles et bien d’autres facteurs encore, étaient depuis bien longtemps les causes de migration voir la disparition d’un peuple.
Nous vivons dans un monde où l’Homme est de plus en plus mobile pour les mêmes causes ou tout simplement à la recherche d’une vie meilleure, sauf qu'aujourd’hui, cette mobilité creuse les inégalités entre les milieux sociaux, car ceux qui sont plus favorisés sont naturellement intégrés par la société d’accueil, le langage n’est plus une barrière ni la religion ou les coutumes.
Par contre la plupart du temps, ceux et celles qui viennent d’ailleurs et qui sont issus d’un milieu moins favorisé se retrouvent dans des situations bien plus compliquées lors de leur immigration.
Méconnaissance de la langue, les règles de vie de la société d’accueil, la différence culturelle, la religion etc. jouent un rôle essentiel sur leur intégration qui peut affecter parfois plusieurs générations.
C’est pourquoi, nous sommes engagés dans ce parcours d’accompagnement depuis 1992, en offrant les premières clés d’une intégration réussie aux primo arrivants.
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Sara Khadang Présidente de Plurielles
Mot de la présidente
Le fond sociale européen FSE
Le Fonds Social Européen (FSE) est l’un des cinq fonds structurels de la politique européenne de cohésion économique, sociale et territoriale dont les objectifs visent à réduire les écarts de développement existants entre les 274 régions de l’UE et à promouvoir une croissance durable, intelligente et inclusive dans ces territoires, conformément aux objectifs de la Stratégie Europe 2020.
Créé en 1957 par le traité de Rome, le Fonds social européen est le principal levier financier de l’Union européenne pour la promotion de l’emploi. Le FSE est géré selon des programmes cycliques de sept ans, la programmation actuelle couvrant la période 2014-2020. L’objectif premier du FSE est de soutenir la création d’emplois de meilleure qualité dans l’UE et d’améliorer les perspectives professionnelles des citoyens (jeunes, demandeurs d’emploi, inactifs, handicapés, salariés étudiants etc.), prioritairement en direction des groupes les moins qualifiées et les plus exposés au chômage et à l’exclusion. Le FSE n’est pas une agence pour l’emploi, il n’accorde pas d’aide ou d’offres d’emploi directement aux personnes individuelles mais finance des projets dans les pays de l’UE aux niveaux local, régional et national.
Plus spécifiquement en France sur 2014-2020, le FSE est doté d’une enveloppe de 6 milliards d’€, mobilisée autour de quatre objectifs thématiques : l’inclusion active et la lutte contre la pauvreté, l’éducation et la formation tout au long de la vie, l’accès à l’emploi durable et le soutien à la mobilité du travail, et plus marginalement le renforcement des capacités administratives (uniquement dans les DOM).
Comme les autres Fonds structurels, le FSE n’intervient jamais seul pour soutenir un projet, mais toujours en cofinancement d’autres financeurs publics et/ou privés (État, collectivités locales, chambres consulaires, entreprises, etc.). Ce principe se traduit par l’obligation, pour les porteurs de projet, de trouver au préalable des financements auprès de leurs partenaires ou sur leur trésorerie propre. Le niveau de cofinancement du FSE à un projet est variable d’une région à l’autre et dépend de sa richesse relative. Il existe trois catégories de régions :
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Les régions plus développées où la part des fonds FSE dans le cofinancement des projets peut atteindre 50% du coût total du projet ;
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Les régions en transition où le taux de cofinancement peut atteindre 60% (10 régions en France) ;
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Les régions moins développées où le taux de cofinancement peut atteindre 85% (les DOM en France).
Sur 2014-2020, la France a fait le choix d’une nouvelle architecture de gestion du FSE, qui se caractérise par une décentralisation partielle de la gestion du FSE aux Régions. Les Conseils régionaux gèrent ainsi 35 % de l’enveloppe nationale du FSE au titre, en particulier, de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’orientation, et l’Etat les 65% restants, au titre principalement de la lutte contre la pauvreté, de l’accès à l’emploi et de la formation des travailleurs.
Les investissements du FSE s’inscrivent dans des Programmes Opérationnels (PO) - documents cadres composés d’un ensemble cohérents d’axe prioritaires et d’objectifs spécifiques - dans lesquels sont identifiés les types d’actions et les priorités que le FSE prévoit de cofinancer sur un territoire. En France sur 2014-2020, l’enveloppe nationale du FSE est répartie entre 33 PO : un PO national FSE métropolitain mis en œuvre par la DGEFP et les Direccte, qui se décompose en trois axes stratégiques:
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l’axe 1, en faveur de l’accès à l’emploi pour les demandeurs d’emploi et les inactifs, et le soutien à l’entrepreneuriat (16% de l’enveloppe du POn FSE);
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l’axe 2, pour l’adaptation au changement et la formation des travailleurs (notamment des seniors), des entreprises et des entrepreneurs (24%de l’enveloppe du POn FSE) ;
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l’axe 3, pour la promotion de l’inclusion active et la lutte contre la pauvreté (50% de l’enveloppe du POn FSE)
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La raison d’être de Plurielles est d’accueillir les femmes immigrées du quartier Gare et de l’Euro-métropole et leurs familles, et de les accompagner vers l’autonomie et l’acquisition d’une citoyenneté de plein droit.
L’action de Plurielles est portée par les valeurs des Droits de l’Homme, de la République Française et de la laïcité.
L’identité de Plurielles, association créée en 2000, s’est construite autour de sa mission et de l’engagement militant de ses bénévoles et salariées. L’association apporte un savoir-faire linguistique et accompagne les femmes migrantes dans leur insertion sociale et professionnelle, éléments indispensables pour qu’elles puissent vivre et participer à la société française et contribuer à l’insertion de la famille dans le contexte particulier de migration qu’ils vivent ensemble.
Sa plus-value consiste à créer un espace qui favorise le lien social des adhérentes "du Quartier" et la découverte de la richesse de la mixité culturelle.